Les rodomontages de nos gouvernants n’empêchent pas Veolia et Alstom d’avoir des intérêts en Iran. La municipalité de Téhéran avait en vue de confier de gros projets concernant l’environnement et les transports à ces deux firmes.
Alstom a installé l’un de ses sièges à Téhéran et profité de plusieurs gros contrats, dont un de 192 millions d’euros en 1999 concernant le chemin de fer iranien et un autre de 375 millions en 2002 pour la fourniture de 50 turbocompresseurs à l’iran.
En avril dernier la campagne de boycott s’est adressé au gouvernement iranien pour souligner que le soutien à la cause palestinienne ne pouvait aller de pair avec une collaboration avec Véolia et Alstom, engagés dans la construction du tramway destiné à relier Jérusalem Ouest aux colonies de Cisjordanie.
La Commission Islamique des Droits de l’Homme a relayé cet appel et amené de nombreux étudiants iraniens à écrire au maire de Téhéran , Mohammad Bagher Ghalibaf. Peu de temps après, celui-ci annulait le contrat avec Veolia !
CAPJPO-EuroPalestine, publié le 20-06-2009
Source: http://www.europalestine.com