Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

" La femme est un rayon de La Lumière Divine " - Djalâl Al-Dîn Rûmî


" Ce n’est pas à cause de son caractère sexuel purement physique que la femme musulmane se voile, même si cela correspond à une certaine nécessité sociale ; c’est parce que son apparence physique livre en quelque sorte son âme. L’épouse qui dévoile sa beauté à l’époux est, pour la sensibilité du musulman, une image évoquant non seulement l’ivresse sensuelle mais toute ivresse dont la vague quitte les rivages pétrifiés du monde extérieur pour s’épancher vers l’illimitation intérieure… c’est l’image par excellence de la contemplation de Dieu " - Titus burckhardt

 

 

A l'heure où les incorrigibles féministes se mettent à nue (dans tous les sens du terme), où l'on pense à enseigner aux enfants la théorie du genre au nom d'on ne sait plus trop quel(le) idôle-idéal, nous pensons qu'il est une fois de plus nécessaire de revenir sur certaines vérités. Nous avions déjà évoqué que le féminisme en lui-même n'a rien à voir de près ou de loin avec l'Islam, et y ajouter l'adjectif "islamique" (comme si cela suffisait à rendre l'erreur véridique) n'y change strictement rien. Cela ne fait que révéler une mentalité colonisée par les valeurs "progressistes" de l'Occident moderne et donc une ignorance profonde des principes islamiques.


Mais nous tenons ici à mettre une chose particulièrement au claire. En France, et en Europe plus généralement, tout ce qui concerne l'Islam est forcément exposé comme étranger, et il est de bon ton de combattre toute expression islamique au nom de "la défense des valeurs occidentales", ce qui occulte la dimension verticale et l'origine divine de la Révélation. Or, la Source de toutes les révélations est Unique. Et comme le Cheykh Abd Ar-Razzâq Yahyâ l'a clairement affirmé : " Ce que les Occidentaux veulent à tout prix « intégrer », c’est-à-dire domestiquer, ce n’est pas l’islâm, c’est la religion. "

 


 

satu-a2

 

« Le voile est, en ce monde, le symbole du métaphysique. Il est aussi le symbole de la féminité. Dans toutes les grandes circonstances de la vie d’une femme, on la montre voilée. (...) L’épouse, le jour de ses noces, la veuve, la religieuse sont revêtues du même vêtement symbolique. Le comportement extérieur est toujours essentiel. Et comme il sort de la personne, il en exprime aussi la substance »

 

« Le dévoilement de la femme brise toujours son mystère. La femme, qui s’est refusée au don de soi, même sur le plan des sens, mais qui se consacre au plus misérable de tous les cultes, celui de son propre corps, et cela au milieu d’une effroyable détresse de ses contemporains, cette femme atteint un degré de déchéance qui détruit le dernier lien qui peut la rattacher à sa vocation métaphysique. Ici, ce n’est plus le visage enfantin et insignifiant de la vanité féminine qui fait face, mais celui de cette face commune et hallucinante, visage qui représente le contraire de l’image divine, le masque sans visage de la sexualité féminine. Ce masque, ce n’est même pas celui du prolétaire bolchevique défiguré par la haine et la faim : il est la véritable emblème d’un monde moderne sans Dieu ». 

 

« Si on interroge les lois à l’origine de la vie, on acquiert la conviction à partir de recherches en biologie, que la femme a réellement dans l’histoire, de grands dons, mais qu’elle n’en fait pas étalage elle-même ni ne les exerce directement, mais qu’elle les porte silencieusement (...) L’homme dépense sa force pour son œuvre, la femme ne les engage pas [les talents], elle les transmet. L’homme se disperse et épuise son talent dans son œuvre où il se consume. La femme transmet les talents eux-mêmes, elle les livre à la génération suivante (...) L’homme représente le moment présent, la femme représente la génération à venir, l’homme donne sens à la valeur éternelle de l’instant, la femme au déroulement sans fin des lignées familiales. L’homme est le rocher sur lequel le temps se repose, la femme est le fleuve qui porte plus loin »

 

« Quand la femme est investie d’une mission vraiment exceptionnelle, il importe au plus haut point de préciser que la femme la reçoit seulement en tant qu’épouse, c’est-à-dire qu’elle est sous le voile. Le voile montre justement que la femme est choisie pour une mission importante. Ce qui explique que Sainte Catherine de Sienne n’était pas présente à l’entrée du pape à Rome. Quant à sainte Jeanne d’Arc, son voile, elle l’a reçu dans les flammes du bûcher (...) L’expression "la femme entre en scène" veut dire, sur un plan plus élevé, que "la femme est appelée", elle ne l’est que dans des cas exceptionnels et désespérés. La vocation la plus haute d’une femme est toujours d’être appelée en dernier recours. On ne comprend rien à l’étonnante aventure d’une sainte comme Catherine de Sienne ou Jeanne d’Arc, quand on ignore que dans des missions précédentes, elles avaient d’abord échoué »

 

« la femme est comme le pivot du sacré dans l’histoire de l’humanité. C’est par elle en premier que l’humanité s’ouvre à sa dimension transcendante et religieuse. La crise de la religion est liée à celle du mystère de la femme (...) La femme est l’axe vertical mais caché de l’humanité quand elle répond à Dieu. Il faut que le mystère de la femme soit sauvegardé pour que le mystère du salut puisse continuer à opérer en plénitude »

 

 

Gertrud von Le Fort,

extrait de La femme éternelle, 1934

Tag(s) : #L'Universel
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :